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L’Année balzacienne
L’Année balzacienne consacre son nouveau numéro à la relecture d'Eugénie Grandet
Sommaire :
Introduction.
Personnages et transposition
Lieux et filiation
Mort et espérance(s)
Modèles et composition
VARIÉTÉS
FUTURAMA
Documentation
Note
Revue critique
Revue bibliographique
Informations et nouvelles
Résumés/ Abstracts
L’Année balzacienne consacre son nouveau numéro à la critique.
La première partie, « Balzac et les voies de la critique », s’intéresse à la réception critique de Balzac, du XIXe s. à nos jours. S’il est vrai que la critique contribue à créer le texte qu’elle lit, on s’intéresse, dans ce dossier, aux voies que les lecteurs ont empruntées pour donner forme et sens aux œuvres de Balzac, en examinant notamment les grandes options d’interprétation du texte balzacien...
Ce numéro, « Créer et lire en collaboration », se veut tout à la fois fidèle à l’exigence philologique qui a fait la renommée de la revue et ouvert à un large public (celui des chercheurs, des professeurs de lycée et de collège mais aussi des amateurs de littérature). Les deux dossiers « Balzac en collaboration » et « La Peau de chagrin : approches pédagogiques » le montrent éminemment puisqu’ils complètent, d’un côté, la connaissance que nous avons de Balzac et de ses processus d’écriture, et permettent, de l’autre, de renouveler les analyses d’une œuvre bien précise, récemment mise au programme du lycée. Les plus grands spécialistes internationaux de Balzac sont présents dans ce numéro, venant d’Asie, d’Amérique ou d’Europe ; mais la revue se veut aussi au centre de la réflexion pédagogique et s’interroge, à travers les articles de professeurs de lycée et d’inspecteurs d’académie, sur la meilleure manière d’enseigner La Peau de chagrin aux élèves de Première. L’Année balzacienne assure non seulement le rayonnement de Balzac en France et dans le monde, mais se veut aussi un outil au service des enseignants (du secondaire comme du supérieur).
Après avoir fêté ses soixante ans d’existence et avoir lancé sa quatrième série, L’Année balzacienne consacre son nouveau numéro à la lecture. Il est intitulé : « De Balzac lecteur aux lectures du Cousin Pons ».
La première partie, « Balzac lecteur », tente de comprendre comment la lecture, chez Balzac, participe à la création littéraire. À l’analyse des lectures anglo-saxonnes de Balzac, s’ajoutent celles des lectures philosophiques et des jeux intertextuels.
La seconde partie revient sur un roman un peu délaissé – jusqu’à ces dernières années – par la critique balzacienne, Le Cousin Pons...
Balzac a inspiré écrivains, peintres, sculpteurs, compositeurs, dramaturges et cinéastes ; il a retenu l’intérêt d’historiens, de philosophes, théoriciens politiques, économistes, sociologues, juristes, psychologues et biologistes, sans parler de la critique littéraire, dont toutes les variantes apparues au fil du temps ont su le placer sous leur régime méthodologique.
La question d’appartenance d’un discours à une discipline se pose dès qu’on cherche à créer une catégorie du savoir et à lui donner une ascendance. C’est ainsi que l’émergence au XIXe siècle d’une critique historiquement orientée amène le problème de savoir comment rassembler sous une même étiquette « littéraire » théologiens, philosophes, savants et hommes de lettres. Or, Balzac entre en scène au moment précis où la difficulté de catégoriser se manifeste avec acuité. Il illustre cette situation par ses choix biographiques (philosophe, éditeur, journaliste, candidat à la députation, écrivain…) ou génériques (roman, théâtre, histoire, politique…). Beaucoup de représentants de disciplines en gestation ont alors assimilé une partie de ses œuvres, avant d’éviter tout voisinage avec lui en raison de la sacralisation scientifique de leur démarche. Au XXe siècle, avec la psychanalyse, la sociologie, les Annales, Balzac se replace au centre des savoirs, dans la mesure où ceux-ci interrogent les bases et les limites de leurs méthodes. Balzac semble depuis d’une actualité permanente. Oscar Wilde voyait en lui l’inventeur du XIXe siècle ; Cendrars le considère comme le créateur du XXe siècle ; Antonio Moresco admire sa force disruptive au XXIe siècle commençant.
Dans ce volume, il s’agit de se demander comment, après avoir absorbé les savoirs de son temps pour en former un ensemble romanesque inédit, La Comédie humaine, parfois en l’absence même de toute référence ou allusion explicites, informe désormais les disciplines de la pensée et de la création de notre époque. Ceci en tournant le regard moins vers le passé que vers la dynamique d’une réception et d’une modélisation en cours et les perspectives que celle-ci peut dégager dans un avenir plus ou moins proche.
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